Les Sports canins … Parlons de l’Agility

Les Sports canins … Parlons de l’Agility


De multiples avantages à pratiquer les sports canins

Les sports canins pratiqués avec votre chien vont vous permettre de préserver sa santé mais aussi de renforcer vos liens avec votre compagnon. C’est aussi et surtout, l’occasion idéale pour approfondir votre complicité et parfaire l’éducation de votre fidèle toutou qui aura conscience de vous faire plaisir tout en se faisant plaisir. De quoi lier l’utile et l’agréable !

Un sport canin va également vous aider à canaliser la fougue de votre animal de compagnie, développer ses aptitudes physiques et mentales tout en participant à son épanouissement et sa socialisation.

Quelle que soit la race de votre chien, sa taille ou son âge, votre chien peut pratiquer une activité sportive proposée par un club. Il vous suffit juste de trouver quel est son sport de prédilection.

Quelques sports canins à pratiquer avec son chien

Il existe de nombreux sports canins, vous trouverez des sports adaptés à chaque chien.

Aujourd’hui nous allons vous parler de l’Agility.

l’Agility

est l’un des premiers sports qui vient à l’esprit des maîtres lorsqu’ils pensent aux
sports canins. Aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe de l’Ouest, ce sport de rapidité qui nous vient d’Angleterre est l’un des plus populaires de tous les sports canins. Sur une distance de 100 à 200 mètres, le chien doit traverser un parcours constitué d’au moins vingt obstacles différents. Mur, pneus, tunnel, balançoires, obstacles de saut en longueur, slalom, table, mur diagonal et bien plus encore, que le chien doit surmonter aussi vite que possible et en faisant le moins d’erreurs possible. Il est mené à travers le parcours par son maître, qui le guide uniquement par des gestes et sa voix. Les laisses, les clickers et autres outils similaires ne sont pas autorisés.

Les bénéfices de ce sport

L’agility est non seulement bénéfique à la forme physique des chiens et des humains, mais elle leur permet également de renforcer leur relation. En agility, il existe différente catégorie pour différentes tailles de chiens. Ainsi, ce sport convient à presque toutes les races.

Il faut cependant être prudent avec les races très grandes et lourdes, ainsi qu’avec les chiots, dont les articulations pourraient être trop fortement sollicitées par les nombreux sauts d’obstacles.

Votre chiot saute-t-il par-dessus les bûches ou les sacs de recyclage avec une facilité déconcertante ? Evite-t-il les jouets des enfants sur le sol avec une habileté remarquable ? C’est le bon moment de l’emmener faire de l’agility.
La plupart des installations accepteront les chiens âgés de plus d’un an parce que les chiots plus jeunes ne seront pas assez coordonnés ou développés. Les chiens de cet âge ont au moins 90% de leur coordination et de leur développement adultes, donc l’agility peut être un bon choix maintenant pour lui faire faire de l’exercice et apprendre de nouveaux ordres.

 

L’entraînement à l’agility a de nombreux avantages physiques :

  • une augmentation de la longueur de son pas,
  • sa taille et sa vitesse,
  • une amélioration de la stabilité de ses chevilles
  • le renforcement des tendons,
  • leur esprit devient plus vif grâce au travail à fournir.

La plupart des chiens tirent un bénéfice quand ils font le travail pour lequel leur race était conçue. Et il est facile de se renseigner et de l’appliquer.

Un parcours d’agility comporte de nombreux obstacles dont voici les principaux :

Le slalom :
il s’agit de piquets (environ une dizaine) entre lesquels votre chien doit slalomer le plus rapidement possible. Vous pouvez acheter des poteaux de slalom ou en fabriquer facilement vous même. Pensez à bien laisser assez de distance entre les piquets afin que votre chien puisse slalomer sans risquer de se cogner.

La haie :
Il s’agit d’un obstacle fait avec des branchages que le chien doit franchir pour tester son saut en hauteur. Vous pouvez facilement installer chez vous un obstacle similaire (avec des briques, un meuble, etc.). Pensez néanmoins à ce que l’obstacle soit correctement adapté à la taille de votre chien et sans danger pour lui.

La chaussette :
Il s’agit d’un tunnel qui se termine par un manchon mou (d’où le nom de chaussette) et dans lequel le chien doit se faufiler pour réussir à sortir de l’autre côté. Vous pouvez trouver facilement ce type d’obstacle d’agility dans une animalerie ainsi que

Le tunnel :
Similaire à la chaussette, à l’exception qu’il est rigide de bout en bout. Ou acheter un tunnel d’agility.

La balançoire :
C’est une planche à bascule sur laquelle le chien doit marcher, sans sauter trop tôt.

le A :
Deux planches placées en oblique, formant ainsi la lettre A. Le chien doit monter puis descendre ces planches sans sauter trop vite.

La passerelle :
Cet obstacle d’Agility consiste en une planche en hauteur qui oblige le chien à marcher dans le vide. Un banc peut très bien faire l’affaire !

Le pneu :
un pneu tendu en l’air, dans lequel le chien doit sauter. Vous pouvez utiliser un vieux pneu de vélo et l’accrocher à une branche d’arbre solide.

Conclusion, ce matériel d’agility pourra prendre place dans votre jardin et vous permettre de commencer l’entraînement de votre chien à moindre coût, voire même de le préparer au mieux pour ses premiers
concours !

Sources :  toutou pour le chien, sportcanin,

photos : Pixabay

OU COMMANDER VOTRE MATERIEL D’AGILITY
Tout savoir sur les tiques !!

Tout savoir sur les tiques !!

Les risques que les tiques font courir aux chiens et les chats

Les tiques se nourrissant du sang de leur hôte, elles peuvent, en cas d’infestation massive, être à l’origine d’une anémie. Plus fréquemment, il peut se former un petit abcès à l’endroit de la morsure si celle-ci s’infecte, ou si on a laissé la partie antérieure (que l’on appelle habituellement “la tête”) de la tique dans la peau en essayant de l’enlever. Même si elles sont peu agréables pour l’animal, ces petites lésions disparaissent dans la plupart des cas en quelques jours. L’application d’un désinfectant matin et soir est en général suffisante.

Le véritable danger des tiques réside dans les nombreuses maladies qu’elles peuvent transmettre aux animaux. Dans ce domaine, et il en va de même pour l’Homme.

Les principales maladies transmises par les tiques aux chiens

  • La piroplasmose, appelée également babésiose (voir l’article sur la piroplasmose), due à un parasite du sang.
  • L’ehrlichiose et les anaplasmoses, qui sont des maladies bactériennes.
  • La borréliose, appelée en médecine humaine maladie de Lyme.
  • L’hépatozoonose, maladie parasitaire rare en France, contractée par ingestion d’une tique.
  • Certaines tiques sécrétant une toxine peuvent provoquer une paralysie transitoire chez le chien.

Les principales maladies transmises par les tiques aux chats

Les tiques peuvent également transmettre la piroplasmose (ou babésiose – voir l’article sur la piroplasmose) aux chats, ainsi que l’ehrlichiose et l‘anaplasmose, mais il est exceptionnel que ces agents infectieux soient à l’origine d’une véritable maladie, sauf immunodépression.

 

Comment protéger les chiens et les chats contre les tiques ?

  

Éviter qu’un chien ou qu’un chat n’attrape des tiques

Il existe plusieurs façons de protéger un chien ou un chat contre les tiques :

  • Limiter l’accès des chiens aux zones naturelles pouvant servir de refuge aux tiques. C’est assez compliqué, même en ville, car certains jardins publics peuvent héberger des tiques. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre vétérinaire, il connaît les coins à éviter. Il est de toute façon conseillé d’examiner l’animal au retour de promenade : si des tiques sont trouvées, il faut les retirer manuellement (lien vers retirer des tiques) et traiter l’animal avec un produit contre les tiques.

    L’importance du vaccin contre la piroplasmose

    La meilleure protection contre cette maladie est la prévention !

    Deux solutions existent pour protéger votre chien des piroplasmes :

    • La vaccination : permet de protéger le chien de la maladie. Le premier vaccin se fait à l’âge de 6 mois. Il est administré en deux fois, avec trois semaines d’intervalles. Par la suite, le rappel du vaccin du chien contre la piroplasmose se fait de manière annuelle ou biannuelle.

    • Les traitements anti-tiques : comme le vaccin n’est pas efficace à 100 %, il est indispensable de protéger un chien des tiques. Une solution antiparasitaire permet de repousser les tiques du chien durant une période donnée. (personnellement mon chien est vacciné, et j’utilise un comprimé de BRAVECTO cela dure 3 mois)
      Produits anti tiques chez

    À savoir : les tiques sont particulièrement présentes de mars à juin, et de septembre à décembre. Durant ces périodes, n’oubliez pas les traitements antiparasitaires du chien, et vérifiez qu’il n’a pas été mordu par une tique après chaque promenade.

  • Attention, n’utilisez jamais un produit anti-tique prévu pour les chiens sur un chat sans l’avis de votre vétérinaire. Certains de ces produits sont mortels pour les chats.

 

Enlever les tiques sur un animal

Ce qu’il ne faut pas faire :

  • Tirer sur la tique : on a toutes les chances de laisser un morceau du parasite en place.
  • Appuyer sur la tique avec les doigts ou avec une pince : presser sur l’abdomen du parasite est à l’origine d’une régurgitation, or c’est au cours de la régurgitation que se produit la transmission des maladies !
  • Verser un produit sur la tique (éther, alcool, désinfectant…) ou la brûler avec une cigarette : cela produit également une régurgitation réflexe, et donc un risque majoré de transmission de maladie.

Ce qu’il faut faire :

  • Retirer la tique avec un crochet spécial : cette méthode très simple permet d’enlever la tique sans aucun risque.
  • A défaut de crochet, on peut tout simplement appliquer un produit anti-tique sur son animal et attendre la mort des tiques. Quel que soit le produit utilisé, plusieurs heures sont nécessaires. Parfois aussi, les tiques meurent mais ne se décrochent pas tout de suite, ce qui n’est pas grave, l’essentiel étant qu’elles ne puissent plus transmettre de maladie

 

Le mode de vie des tiques

Les tiques se nourrissent exclusivement du sang des animaux sur lesquels elles se fixent, et ne feront que trois repas au cours de leur vie !

Cycle évolutif de la tique Dermacentor

Les étapes de la vie d’une tique. Image ESCCAP.

 

Les tiques grimpent en haut des végétaux et attendent le passage d’un hôte.

  • Les femelles adultes pondent sur le sol. Leurs œufs éclosent, libérant des larves ressemblant à des tiques miniatures.
  • Les larves grimpent en haut des végétaux et attendent le passage d’un hôte sur lequel elles vont s’accrocher. Les larves se fixent sur la peau et prennent un seul repas de sang, puis se décrochant, retombent sur le sol où elles se transforment en nymphes.
  • Les nymphes montent à leur tour sur des végétaux afin de parasiter un nouvel hôte. Une fois gorgée de sang, elles chutent sur le sol et passent au stade adulte.
  • Enfin, les adultes (mâles et femelles) reproduisent le même schéma : embuscade en haut d’une tige, repas sanguin unique sur un nouvel hôte et retour au sol. C’est alors que les femelles, fécondées par les mâles, pondent leurs œufs.

Pour achever leur cycle de vie, les tiques ont besoin d’une humidité modérée et de chaleur. Elles sont capables d’attendre des conditions climatiques favorables pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Par conséquent, les infestations par les tiques sont saisonnières, les risques sont plus présents au printemps et à l’automne.

Sources : esccap, mouss le chien

Photos : pixabay, esccap

Animalerie en ligne

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Informations sur la piroplasmose

Informations sur la piroplasmose

Les parasites du groupe Babesia

Mode de vie

La piroplasmose est une maladie provoquée par un parasite microscopique, le “piroplasme”, qui vit et se reproduit dans les globules rouges de l’animal parasité. On appelle aussi la piroplasmose “babésiose” car les piroplasmes du chien présents en France appartiennent au groupe des Babesia. Au cours de leur vie, ces parasites provoquent l’éclatement des globules rouges de leur hôte, ce qui est à l’origine d’une anémie. La présence de Babesia est également à l’origine de réactions immunitaires complexes qui peuvent gravement perturber le fonctionnement de divers organes : reins, articulations, poumons, muscles, cœur, foie, yeux…

Transmission

Le parasite responsable de la piroplasmose est transmis par les tiques. Les tiques se nourrissent du sang de l’animal qu’elles parasitent. Lorsqu’elles prennent leur repas, elles peuvent, si elles sont porteuses de piroplasmes, injecter le parasite à leur hôte. Une tique peut être porteuse de piroplasmes si elle a été contaminée précédemment en se nourrissant sur un chien atteint de piroplasmose. Elle peut aussi avoir été contaminée dès sa naissance, les larves issues des œufs pondus par une tique contaminée étant elles-mêmes contaminées.

Dermacentor reticulatis est la tique responsable de la transmission de Babesia canis, le micro-organisme responsable de la piroplasmose du chien en Europe.

Il existe un autre mode de transmission de la piroplasmose : la transfusion. Si elle est moins fréquente chez les animaux que chez l’Homme, la transfusion doit être l’objet de la même vigilance. Ainsi, il faut toujours choisir un donneur en bonne santé.

La piroplasmose

Les milieux les plus favorables à la présence de tiques sont les herbes hautes, les landes, la lisière des bois. Cependant il n’est pas rare de trouver des tiques en ville dans des jardins publics ou des terrains vagues. D’autre part, il existe dans le sud-est de la France une espèce de tique (Rhipicephalus sanguineus) capable de transmettre des piroplasmes aux chiens, et pouvant se reproduire à l’intérieur des maisons et des chenils.

La piroplasmose chez le chien

Les signes de maladie varient suivant les individus et l’espèce de Babesia concernée.

  • La forme est la plus connue est la forme aiguë. Elle se traduit par une forte fièvre, un abattement, une perte d’appétit, une anémie et, assez souvent mais pas toujours, des urines foncées (de rougeâtre à couleur café).
  • Dans de nombreux cas, les signes sont beaucoup plus discrets : fièvre modérée et passagère, amaigrissement, petite baisse de forme, anémie légère. Cette forme est plus difficile à diagnostiquer.
  • Il existe également des formes atypiques et parfois très graves à l’origine de troubles locomoteurs, nerveux, respiratoires, oculaires…

La complication la plus fréquente de la piroplasmose chez le chien est l’apparition d’une insuffisance rénale, rapidement irréversible. C’est pourquoi il est important de dépister et de traiter les animaux atteints de cette maladie.

La piroplasmose chez le chat

Cette maladie existe chez le chat, mais elle demeure très mal connue. La piroplasmose du chat est rarissime en France. Néanmoins, il peut être justifié d’y penser et de rechercher le parasite devant un chat anémié et pour lequel toutes les autres causes possibles ont été écartées.

Diagnostic de la piroplasmose

Si la forme aiguë de la maladie est assez évocatrice, il faut savoir que d’autres affections peuvent être à l’origine de fièvre et d’urines foncées. Quant aux formes discrètes ou atypiques, il est difficile de faire le lien avec une éventuelle piroplasmose sans examen complémentaire. Le diagnostic définitif repose donc sur la mise en évidence du parasite dans le sang de l’animal malade. Les deux techniques les plus utilisées de nos jours sont la recherche des parasites sur frottis sanguin et la PCR.

Traitement et prévention

La piroplasmose du chien répond bien au traitement sous réserve que le diagnostic soit établi rapidement. Le traitement consiste en l’administration d’une ou plusieurs injections d’un produit qui détruit les piroplasmes. En fonction de l’état de l’animal, des soins complémentaires peuvent être nécessaires (perfusion, transfusion, anti-inflammatoires, antibiotiques…).

Cependant, il faut garder à l’esprit qu’un chien qui a déjà été traité pour une piroplasmose n’est pas protégé contre les réinfections. Il est donc indispensable, si on habite une zone à risque, ou si le mode de vie du chien l’expose à la maladie (chiens de chasse particulièrement) de mettre en place un plan de prévention, qui repose sur la lutte contre les tiques et la vaccination. Il existe par ailleurs un risque de rechute une dizaine de jours après le traitement. Dans ce cas, le traitement devra être renouvelé.

Lutte contre les tiques

La lutte contre les tiques a deux objectifs : éviter le contact entre les tiques et votre animal, et s’il se produit tout de même, empêcher la tique de transmettre les piroplasmes. En effet, la tique ne transmet les micro-organismes à l’origine de la piroplasmose qu’à la fin de son repas sanguin, c’est-à-dire plus de 48 heures après la fixation sur son hôte. On peut donc limiter les risques en retirant rapidement les tiques fixées sur le chien.

Nos conseils :
  • Ne promenez pas votre chien dans les environnements favorables aux tiques (herbes hautes, bois, lisières de forêts).
  • Inspectez votre animal au retour de la promenade ou de la chasse. Si vous trouvez des tiques, enlevez-les avec une pince spéciale. Ne jamais la retirer avec les doigts, ni mettre d’éther, ni la brûler avec une cigarette : toutes ces manipulations peuvent favoriser le passage des piroplasmes dans le sang de votre animal.
  • Traiter préventivement contre les tiques. Il existe de nombreux produits, sous forme de colliers, sprays, pipettes, comprimés… Attention, ils n’ont pas tous la même efficacité, et certains sont très toxiques pour les chats. Demandez à vote vétérinaire de vous prescrire le produit le plus adapté à votre compagnon. Et n’oubliez pas de renouveler régulièrement le traitement.
Crochet otom'atic pour retirer les tiques sur les animaux

Des pinces et des crochets spéciaux ont été créés afin de pouvoir retirer les tiques d’un animal sans risquer de favoriser la transmission de maladies (photo Otom, licence Creative Commons).

La vaccination

La vaccin contre la piroplasmose n’offre pas une protection complète, mais permet de réduire le risque de contamination et de diminuer la sévérité des symptômes en cas de maladie. Ce n’est pas un vaccin effectué systématiquement chez le chiot, mais au cas par cas. La vaccination de votre chien peut être justifiée si vous habitez dans une région où il y a beaucoup de cas de piroplasmose, si le mode de vie de votre animal l’y expose fréquemment, ou si vous comptez vous rendre avec votre compagnon dans une région à risque. N’hésitez pas à en parler avec votre vétérinaire.

Sources : esccap

photos : Otom, licence Creative Commons, pixabay

Les centres anti-poisons vétérinaires en France

Les centres anti-poisons vétérinaires en France

      Les Centres anti-poisons vétérinaires en France

      Les animaux peuvent être exposés à des produits toxiques variés (pesticides, médicaments, polluants, plantes toxiques, animaux vénéneux, produits ménagers, …) à l’origine d’empoisonnements.

      La France dispose de deux centres anti-poisons vétérinaires qui rendent un service de qualité.

       

      Le Centre Antipoison Animal et Environnemental de l’Ouest (CAPAE-Ouest)

      Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l’Alimentation Nantes Atlantique – Oniris

      Atlanpôle – La Chantrerie – BP 40706 – 44307 NANTES cedex 03

      Téléphone : 02 40 68 77 40

      Animé par des enseignants-chercheurs, des vétérinaires et des étudiants vétérinaires, il répond gratuitement 24h/24 et 7j/7 à toute question relative aux risques des produits chimiques pour les animaux et l’environnement.

      Animé par des enseignants-chercheurs, des vétérinaires et des étudiants vétérinaires, il répond gratuitement 24h/24 et 7j/7 à toute question relative aux risques des produits chimiques pour les animaux et l’environnement.

      Le Centre ne recevant aucune subvention, sa pérennité repose sur les contributions volontaires des vétérinaires et des particuliers. Vous pouvez apporter votre participation en faisant un don du montant de votre choix en ligne ou par chèque à : CAPAE – Centre Antipoison Animal Oniris – La Chantrerie BP 40706 44307 NANTES Cedex 3

      Le Centre National d’Informations Toxicologiques Vétérinaires (CNITV) 

      Campus Vétérinaire de l’école vétérinaire de Lyon – VetAgroSup

      1 rue Bourgelat – BP 83 – 69280 MARCY L’ETOILE

      Tel : 04 78 87 10 40

      Le Centre répond 24 heures/24 et 7 jours sur 7 à toute demande téléphonique ou écrite concernant les intoxications d’animaux domestiques et sauvages.

       

      Le Centre répond 24 heures/24 et 7 jours sur 7 à toute demande téléphonique ou écrite concernant les intoxications d’animaux domestiques et sauvages.

      Le CNITV traite environ 15.000 appels par an provenant de toute la France. CNITV – Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon 1, avenue Bourgelat 69280 Marcy l’Étoile.

      Le financement du Centre est assuré uniquement par les cotisations des vétérinaires et des dons. Pour faire un don ou adhérer, merci d’aller sur le site Internet du CNITV.

       

      Sources : Ordre National des vétérinaires


      Savoir lire l’étiquette d’un aliment pour votre chien ou votre chat

      Savoir lire l’étiquette d’un aliment pour votre chien ou votre chat

      Face à l’offre multiple de croquettes disponible en magasins ou en ligne, choisir les meilleures croquettes pour son chien ou son chat peut très vite s’avérer un véritable casse-tête.

      faire un premier tri par le prix

      Le prix des croquettes est le premier indicateur à prendre en compte pour bien choisir ses croquettes. Un prix inférieur à 2€ par kilo signe à coup sûr une mauvaise qualité des matières premières employées dans la fabrication des croquettes : farines animales, céréales en trop grande quantité… Ces matières premières de piètre qualité apportent des protéines peu digestibles et des quantités d’amidon.

      Une erreur alimentaire quantitative est rapidement visible par une augmentation ou une diminution du poids. En revanche, une erreur alimentaire qualitative avec une carence en certains des 40 nutriments essentiels a des conséquences au long cours et risque de diminuer l’espérance de vie de votre compagnon.

      Pour faire le bon choix d’aliment pour votre animal, il faudra donc dans un deuxième temps vous intéresser à l’étiquetage du produit où sont reportées de précieuses informations.

      Sur les paquets de croquettes, il y a donc deux éléments à regarder de près : la liste des ingrédients et la composition analytique.

      Ne vous fiez pas à la présentation du paquet mais plutôt à la liste des ingrédients :

      Bien lire la liste des ingrédients

      Dans la liste des ingrédients qui figurent sur l’étiquette d’un paquet de croquettes, les ingrédients mis en œuvre avant cuisson dans le produit sont listés par ordre d’importance. Les premiers ingrédients cités sont donc généralement présents en plus grande quantité. C’est notamment le cas des céréales dans les croquettes premiers prix à fuir !

      Attention !

      La règle du premier ingrédient présent en plus grande quantité n’est pas toujours vraie. Certains intitulés peuvent être « éclatés » en différentes sous-rubriques. C’est le cas par exemple de l’intitulé “céréales” qui peut être “éclaté” en sous-rubriques telles que “maïs”, “blé”, “riz”… afin qu’elles n’apparaissent pas en tête de liste. Il faut donc être vigilant et ne pas se limiter à la lecture des ingrédients qui apparaissent en premier dans la liste mais bien lire l’ensemble.

      Si de la viande fraîche apparaît dans les premiers ingrédients, sachez que cette matière première est riche en eau et qu’il est possible,qu’après cuisson, elle ne soit plus présente en très grande quantité dans le produit fini. Pour avoir une idée de sa quantité finale présente dans le produit fini, il faut diviser la quantité indiquée avant cuisson par 4.

      Repérez dans la liste des ingrédients les sources de protéines animales apportées par les viandes, les poissons, les abats … : elles sont plus intéressantes nutritionnellement que les protéines végétales apportées par des céréales (qui apportent en plus des glucides dans la ration) ou des farines de soja.

       

      En règle générale, plus la dénomination des ingrédients est détaillée et plus vous aurez de chances d’avoir affaire à une croquette « haut-de-gamme », fabriquée avec des matières premières de qualité. Les fabricants qui ont recours à des dénominations vagues et catégorielles (comme « viandes » ou « sous-produits » par exemple) peuvent légalement substituer une matière première à une autre en fonction du cours des matières premières afin de réduire les prix de fabrication. En revanche, les fabricants qui choisissent d’être plus précis dans leur étiquetage en mentionnant l’espèce des viandes mises en œuvre dans leurs produits (exemple : « poulet », « bœuf »…) s’engagent à bien utiliser ce type de matière première. Orientez-vous donc vers les croquettes pour lesquelles les listes des ingrédients sont les plus détaillées et précises possibles.

       

      > Pour une même analyse moyenne, les matières premières peuvent être totalement différentes d’un sachet à l’autre et donc de qualité différente

      Pour avoir une idée de la composition exacte de l’aliment, il faut s’intéresser à toutes ces informations.

      Ex : Un taux de protéines seul ne veut rien dire si l’on ne sait pas quelle est la protéine incorporée.

      De quoi mon chien ou mon chat a besoin pour être en bonne santé ?

      Les protéines

      Une protéine est une chaîne d’acides aminés, à la façon d’un collier de perle. Il existe une vingtaine d’acides aminés différents dont 10 sont indispensables et doivent être présents dans l’alimentation tous les jours (Arginine, Lysine, Cystéine, Méthionine, Histidine, Leucine, Isoleucine, Valine, Phénylalanine, Tyrosine, Tryptophane).

      > C’est la quantité de ces acides aminés qui apporte la qualité de la protéine et sa valeur biologique.

      Après l’eau, les protéines sont le constituant majeur du corps (20% de l’organisme). Elles ont un rôle à la fois structurel (os, muscle, peau, tendons, ligaments, collagène…) et fonctionnel (enzymes, hormones, anticorps…) et permettent d’assurer de nombreuses fonctions vitales.

      Besoins (activité normale, animal non stérilisé)

      • Chien adulte : 2 à 6 g de protéines/kg de poids/jour
      • Chat adulte : 4 g protéines/kg de poids/jour

       > Attention : protéines ne veut pas dire viande !

      • La viande ne contient pas que des protéines (seulement 15 à 20 %).

      • Les protéines ne sont pas forcément de la viande (la gélatine contient 98% de protéines mais elle n’apporte pas du tout les acides aminés indispensables ; elle est pourtant largement incorporée aux terrines et gonfle artificiellement le taux de protéines de l’aliment).

      Pour fabriquer et renouveler les protéines de l’organisme, le chien et le chat doivent avoir un apport suffisant en acides aminés indispensables : les protéines de muscle (viande, steak, cœur, filet de poisson) ont une composition en acides aminés proche de leur besoin, ce sont des protéines complètes, de haute valeur biologique.

      La valeur biologique des protéines végétales (soja, pois, lentilles) est la moitié de la valeur biologique des protéines animales, ce sont des protéines incomplètes : même si on augmente leur quantité, il manquera toujours certains acides aminés indispensables.

      > Par rapport au chien, le chat a besoin en plus d’un acide aminé particulier : la taurine (contenue en grande quantité dans la viande, le poisson  ou les crustacés) mais elle est détruite par la cuisson : ne chauffez pas trop les rations ménagères et les aliments industriels doivent être complémentés (du fait des procédés de fabrication).

      • Un aliment pour chien n’est pas complémenté, il est insuffisant pour un chat.
      • Besoins pour le chat : 20mg/jour.

      A retenir : les protéines doivent être présentes en quantité mais surtout en qualité.

      Les glucides

      Dans les glucides, il y a :

      • Des sucres simples (lactose, sucre du lait, saccharose, sucre de table) : ils sont digérés et transformés en glucose, source d’énergie directement utilisable par l’organisme.
      • De l’amidon (céréales, pommes de terre) : ils sont également digérés s’ils sont suffisamment cuits et utilisables comme source d’énergie.
      • De la cellulose (paroi des végétaux) : c’est la fibre insoluble (non digestible) qui se retrouve telle quelle dans les selles et qui améliore le transit.

      Les glucides digestibles ne sont pas nécessaires mais constituent une source d’énergie rapide. Les glucides non digestibles ne sont pas indispensables mais ils améliorent le confort digestif .

      Recommandations (activité normale, animal non stérilisé)

      • Cellulose brute : de 1 à 15% de cellulose brute par rapport à la matière sèche. (Plus il y aura de cellulose, plus il y aura de selles!)
      • 10 à 25 g de légumes/kg corporel
      • Chien : 10 à 25 g de riz ou pâtes cuites/kg corporel
      • Chat : 5 à 10 g de riz ou pâtes cuites/kg corporel

      Les matières grasses

      Les lipides ou matières grasses sont indispensables à plusieurs titres dans l’alimentation des chiens et des chats.

      • Apport d’énergie : besoin du chien adulte : 10% lipides/kg de matière sèche.
      • Apport d’odeur (d’appétence) et de vitamines A, D, E et K.
      • Apport d’acides gras essentiels : rapport oméga6/oméga3 =5 à 10 (les plus intéressantes sont l’huile de colza et l’huile de soja). Leur carence entraîne : poil terne, peau en mauvais état, troubles de la cicatrisation et /ou de la coagulation, troubles de la reproduction et portées peu viables.

      Besoins (activité normale, animal non stérilisé)

      • 5 ml d’huile de colza / 5 à 10 kg de poids corporel.
      • 1 gélule de 500mg d’huile de poisson enrichie en oméga 3 / 5 kg de poids corporel.

      L’eau

      L’eau est le premier aliment du corps (60% d’eau dans le corps).
      Un chat ou un chien doit consommer environ 50 à 75 ml d’eau/kg de poids corporel par jour.

      S’ils mangent un aliment sec, ils doivent boire cette quantité, s’ils mangent un aliment humide (alimentation maison par exemple), ils boivent moins car leurs aliments contiennent déjà une grande proportion d’eau.

      Le chiot et le chaton boivent 2 à 3 fois plus que  l’adulte, et ce jusqu’au 2/3 de leur croissance.

      Les femelles gestantes et allaitantes boivent également davantage, 2 voire 3 fois plus que d’habitude.

      L’ajout de sel dans l’alimentation, en faible quantité, permet d’augmenter la prise de boisson.

      Les minéraux

      Les minéraux se retrouvent dans la ligne des « cendres brutes » de l’analyse moyenne (de 5 à 7%).

      Le calcium est un nutriment essentiel qui doit être présent à hauteur de 100 à 200 mg par kg de poids corporel par jour dans l’aliment du chat et du chien. Il est présent essentiellement dans les produits laitiers et les os.

      Le phosphore est également un nutriment essentiel, présent de façon naturelle dans la viande et les céréales. L’équilibre d’apport du phosphore est annoncé par un rapport calcium/phosphore de 1 à 2.

      Le magnésium est un nutriment important, il aide la formation des os et protège contre les infections.

      > Une ration ménagère apporte toujours suffisamment de phosphore mais jamais assez de calcium : il faut quotidiennement complémenter.

      La qualité des minéraux et des vitamines contenues dans les matières premières est meilleure que les minéraux et les vitamines de synthèse.

      Les autres composants

      Les vitamines sont essentielles au fonctionnement de l’organisme : vitamine A, D, K, E, B12. Elles se dégradent avec le temps et selon les conditions de conservation.

      Les oligoéléments sont des substances présentes en très faible quantité mais dont le rôle est essentiel à la bonne santé de l’animal. L’aliment doit contenir du fer, du zinc, de l’iode, du sélénium, du cuivre, du chrome, du cobalt et du fluor.

      Ces éléments constituent également la qualité de l’aliment et en justifient le prix.

      Quel aliment choisir ?

      Les croquettes idéales contiennent donc :

      • Des protéines de muscle en forte quantité (environ 26-30%). Le premier ingrédient de la composition est une viande de bœuf, de poulet, de canard ou un poisson.
      • Une complémentation en taurine pour le chat.
      • De l’humidité (8%).
      • Peu de fibres (2-3%), peu de sucre.
      • Des lipides avec des acides gras essentiels (16-18%).
      • Un rapport calcium/phosphore de 1 à 2 (calcium 1,3%, phosphore 2%).
      • Des vitamines.
      • Des oligoéléments.

      Un aliment « au goût de… » contient moins de 4% de cet ingrédient !

      Un aliment « au…. » contient de 4 à 14% de cet ingrédient !

      Un aliment « riche en … » contient de 14 à 26% de cet ingrédient !

      Alors maintenant, prenez vos sacs de croquettes et lisez les petites lignes pour pouvoir comparer !

      Les informations données ici concernent les aliments pour animaux en bonne santé. Il existe des aliments diététiques, qui s’inscrivent dans le traitement de certaines maladies comme l’insuffisance rénale chronique, les allergies alimentaires, …

      Tester sur votre animal…

      Et oui, il faut aussi toujours garder à l’esprit que des croquettes « bonnes sur le papier » ne vous garantissent pas qu’elles seront suffisantes pour couvrir les besoins spécifiques de votre animal. En effet, chaque chien est différent et il est possible qu’il ait des besoins supérieurs aux recommandations standard qui sont énoncées ci-dessus.

      Il est donc indispensable de valider votre choix en « testant » les croquettes sélectionnées sur votre animal afin de voir si elles lui conviennent. Pour ce faire, observez :

      • l’aspect général de votre chien : son pelage doit être fourni et brillant, sa peau doit être saine et sans pellicules et sa musculature doit être bien développée. Cet aspect ne sera malheureusement observable qu’après quelques mois d’alimentation avec les croquettes en question…
      • ses excréments. Un chien qui digère bien son aliment doit faire des petites crottes bien moulées. Dans le cas inverse, si votre chien fait des selles volumineuses, fréquentes et/ou particulièrement malodorantes, il y a de fortes chances que ses croquettes ne lui conviennent pas.

      A titre personnel, j’ai choisi pour mon chien Scotty des croquettes sans céréales, dont je suis très contente, c’est la marque Ultra prémium

      Sources :   toutou pour le chien, clinique vétérinaire à Draveil

      photos : Pixabay