Les Sports canins … Parlons de l’Agility

Les Sports canins … Parlons de l’Agility


De multiples avantages à pratiquer les sports canins

Les sports canins pratiqués avec votre chien vont vous permettre de préserver sa santé mais aussi de renforcer vos liens avec votre compagnon. C’est aussi et surtout, l’occasion idéale pour approfondir votre complicité et parfaire l’éducation de votre fidèle toutou qui aura conscience de vous faire plaisir tout en se faisant plaisir. De quoi lier l’utile et l’agréable !

Un sport canin va également vous aider à canaliser la fougue de votre animal de compagnie, développer ses aptitudes physiques et mentales tout en participant à son épanouissement et sa socialisation.

Quelle que soit la race de votre chien, sa taille ou son âge, votre chien peut pratiquer une activité sportive proposée par un club. Il vous suffit juste de trouver quel est son sport de prédilection.

Quelques sports canins à pratiquer avec son chien

Il existe de nombreux sports canins, vous trouverez des sports adaptés à chaque chien.

Aujourd’hui nous allons vous parler de l’Agility.

l’Agility

est l’un des premiers sports qui vient à l’esprit des maîtres lorsqu’ils pensent aux
sports canins. Aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe de l’Ouest, ce sport de rapidité qui nous vient d’Angleterre est l’un des plus populaires de tous les sports canins. Sur une distance de 100 à 200 mètres, le chien doit traverser un parcours constitué d’au moins vingt obstacles différents. Mur, pneus, tunnel, balançoires, obstacles de saut en longueur, slalom, table, mur diagonal et bien plus encore, que le chien doit surmonter aussi vite que possible et en faisant le moins d’erreurs possible. Il est mené à travers le parcours par son maître, qui le guide uniquement par des gestes et sa voix. Les laisses, les clickers et autres outils similaires ne sont pas autorisés.

Les bénéfices de ce sport

L’agility est non seulement bénéfique à la forme physique des chiens et des humains, mais elle leur permet également de renforcer leur relation. En agility, il existe différente catégorie pour différentes tailles de chiens. Ainsi, ce sport convient à presque toutes les races.

Il faut cependant être prudent avec les races très grandes et lourdes, ainsi qu’avec les chiots, dont les articulations pourraient être trop fortement sollicitées par les nombreux sauts d’obstacles.

Votre chiot saute-t-il par-dessus les bûches ou les sacs de recyclage avec une facilité déconcertante ? Evite-t-il les jouets des enfants sur le sol avec une habileté remarquable ? C’est le bon moment de l’emmener faire de l’agility.
La plupart des installations accepteront les chiens âgés de plus d’un an parce que les chiots plus jeunes ne seront pas assez coordonnés ou développés. Les chiens de cet âge ont au moins 90% de leur coordination et de leur développement adultes, donc l’agility peut être un bon choix maintenant pour lui faire faire de l’exercice et apprendre de nouveaux ordres.

 

L’entraînement à l’agility a de nombreux avantages physiques :

  • une augmentation de la longueur de son pas,
  • sa taille et sa vitesse,
  • une amélioration de la stabilité de ses chevilles
  • le renforcement des tendons,
  • leur esprit devient plus vif grâce au travail à fournir.

La plupart des chiens tirent un bénéfice quand ils font le travail pour lequel leur race était conçue. Et il est facile de se renseigner et de l’appliquer.

Un parcours d’agility comporte de nombreux obstacles dont voici les principaux :

Le slalom :
il s’agit de piquets (environ une dizaine) entre lesquels votre chien doit slalomer le plus rapidement possible. Vous pouvez acheter des poteaux de slalom ou en fabriquer facilement vous même. Pensez à bien laisser assez de distance entre les piquets afin que votre chien puisse slalomer sans risquer de se cogner.

La haie :
Il s’agit d’un obstacle fait avec des branchages que le chien doit franchir pour tester son saut en hauteur. Vous pouvez facilement installer chez vous un obstacle similaire (avec des briques, un meuble, etc.). Pensez néanmoins à ce que l’obstacle soit correctement adapté à la taille de votre chien et sans danger pour lui.

La chaussette :
Il s’agit d’un tunnel qui se termine par un manchon mou (d’où le nom de chaussette) et dans lequel le chien doit se faufiler pour réussir à sortir de l’autre côté. Vous pouvez trouver facilement ce type d’obstacle d’agility dans une animalerie ainsi que

Le tunnel :
Similaire à la chaussette, à l’exception qu’il est rigide de bout en bout. Ou acheter un tunnel d’agility.

La balançoire :
C’est une planche à bascule sur laquelle le chien doit marcher, sans sauter trop tôt.

le A :
Deux planches placées en oblique, formant ainsi la lettre A. Le chien doit monter puis descendre ces planches sans sauter trop vite.

La passerelle :
Cet obstacle d’Agility consiste en une planche en hauteur qui oblige le chien à marcher dans le vide. Un banc peut très bien faire l’affaire !

Le pneu :
un pneu tendu en l’air, dans lequel le chien doit sauter. Vous pouvez utiliser un vieux pneu de vélo et l’accrocher à une branche d’arbre solide.

Conclusion, ce matériel d’agility pourra prendre place dans votre jardin et vous permettre de commencer l’entraînement de votre chien à moindre coût, voire même de le préparer au mieux pour ses premiers
concours !

Sources :  toutou pour le chien, sportcanin,

photos : Pixabay

OU COMMANDER VOTRE MATERIEL D’AGILITY
Tout savoir sur les tiques !!

Tout savoir sur les tiques !!

Les risques que les tiques font courir aux chiens et les chats

Les tiques se nourrissant du sang de leur hôte, elles peuvent, en cas d’infestation massive, être à l’origine d’une anémie. Plus fréquemment, il peut se former un petit abcès à l’endroit de la morsure si celle-ci s’infecte, ou si on a laissé la partie antérieure (que l’on appelle habituellement “la tête”) de la tique dans la peau en essayant de l’enlever. Même si elles sont peu agréables pour l’animal, ces petites lésions disparaissent dans la plupart des cas en quelques jours. L’application d’un désinfectant matin et soir est en général suffisante.

Le véritable danger des tiques réside dans les nombreuses maladies qu’elles peuvent transmettre aux animaux. Dans ce domaine, et il en va de même pour l’Homme.

Les principales maladies transmises par les tiques aux chiens

  • La piroplasmose, appelée également babésiose (voir l’article sur la piroplasmose), due à un parasite du sang.
  • L’ehrlichiose et les anaplasmoses, qui sont des maladies bactériennes.
  • La borréliose, appelée en médecine humaine maladie de Lyme.
  • L’hépatozoonose, maladie parasitaire rare en France, contractée par ingestion d’une tique.
  • Certaines tiques sécrétant une toxine peuvent provoquer une paralysie transitoire chez le chien.

Les principales maladies transmises par les tiques aux chats

Les tiques peuvent également transmettre la piroplasmose (ou babésiose – voir l’article sur la piroplasmose) aux chats, ainsi que l’ehrlichiose et l‘anaplasmose, mais il est exceptionnel que ces agents infectieux soient à l’origine d’une véritable maladie, sauf immunodépression.

 

Comment protéger les chiens et les chats contre les tiques ?

  

Éviter qu’un chien ou qu’un chat n’attrape des tiques

Il existe plusieurs façons de protéger un chien ou un chat contre les tiques :

  • Limiter l’accès des chiens aux zones naturelles pouvant servir de refuge aux tiques. C’est assez compliqué, même en ville, car certains jardins publics peuvent héberger des tiques. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre vétérinaire, il connaît les coins à éviter. Il est de toute façon conseillé d’examiner l’animal au retour de promenade : si des tiques sont trouvées, il faut les retirer manuellement (lien vers retirer des tiques) et traiter l’animal avec un produit contre les tiques.

    L’importance du vaccin contre la piroplasmose

    La meilleure protection contre cette maladie est la prévention !

    Deux solutions existent pour protéger votre chien des piroplasmes :

    • La vaccination : permet de protéger le chien de la maladie. Le premier vaccin se fait à l’âge de 6 mois. Il est administré en deux fois, avec trois semaines d’intervalles. Par la suite, le rappel du vaccin du chien contre la piroplasmose se fait de manière annuelle ou biannuelle.

    • Les traitements anti-tiques : comme le vaccin n’est pas efficace à 100 %, il est indispensable de protéger un chien des tiques. Une solution antiparasitaire permet de repousser les tiques du chien durant une période donnée. (personnellement mon chien est vacciné, et j’utilise un comprimé de BRAVECTO cela dure 3 mois)
      Produits anti tiques chez

    À savoir : les tiques sont particulièrement présentes de mars à juin, et de septembre à décembre. Durant ces périodes, n’oubliez pas les traitements antiparasitaires du chien, et vérifiez qu’il n’a pas été mordu par une tique après chaque promenade.

  • Attention, n’utilisez jamais un produit anti-tique prévu pour les chiens sur un chat sans l’avis de votre vétérinaire. Certains de ces produits sont mortels pour les chats.

 

Enlever les tiques sur un animal

Ce qu’il ne faut pas faire :

  • Tirer sur la tique : on a toutes les chances de laisser un morceau du parasite en place.
  • Appuyer sur la tique avec les doigts ou avec une pince : presser sur l’abdomen du parasite est à l’origine d’une régurgitation, or c’est au cours de la régurgitation que se produit la transmission des maladies !
  • Verser un produit sur la tique (éther, alcool, désinfectant…) ou la brûler avec une cigarette : cela produit également une régurgitation réflexe, et donc un risque majoré de transmission de maladie.

Ce qu’il faut faire :

  • Retirer la tique avec un crochet spécial : cette méthode très simple permet d’enlever la tique sans aucun risque.
  • A défaut de crochet, on peut tout simplement appliquer un produit anti-tique sur son animal et attendre la mort des tiques. Quel que soit le produit utilisé, plusieurs heures sont nécessaires. Parfois aussi, les tiques meurent mais ne se décrochent pas tout de suite, ce qui n’est pas grave, l’essentiel étant qu’elles ne puissent plus transmettre de maladie

 

Le mode de vie des tiques

Les tiques se nourrissent exclusivement du sang des animaux sur lesquels elles se fixent, et ne feront que trois repas au cours de leur vie !

Cycle évolutif de la tique Dermacentor

Les étapes de la vie d’une tique. Image ESCCAP.

 

Les tiques grimpent en haut des végétaux et attendent le passage d’un hôte.

  • Les femelles adultes pondent sur le sol. Leurs œufs éclosent, libérant des larves ressemblant à des tiques miniatures.
  • Les larves grimpent en haut des végétaux et attendent le passage d’un hôte sur lequel elles vont s’accrocher. Les larves se fixent sur la peau et prennent un seul repas de sang, puis se décrochant, retombent sur le sol où elles se transforment en nymphes.
  • Les nymphes montent à leur tour sur des végétaux afin de parasiter un nouvel hôte. Une fois gorgée de sang, elles chutent sur le sol et passent au stade adulte.
  • Enfin, les adultes (mâles et femelles) reproduisent le même schéma : embuscade en haut d’une tige, repas sanguin unique sur un nouvel hôte et retour au sol. C’est alors que les femelles, fécondées par les mâles, pondent leurs œufs.

Pour achever leur cycle de vie, les tiques ont besoin d’une humidité modérée et de chaleur. Elles sont capables d’attendre des conditions climatiques favorables pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Par conséquent, les infestations par les tiques sont saisonnières, les risques sont plus présents au printemps et à l’automne.

Sources : esccap, mouss le chien

Photos : pixabay, esccap

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Informations sur la piroplasmose

Informations sur la piroplasmose

Les parasites du groupe Babesia

Mode de vie

La piroplasmose est une maladie provoquée par un parasite microscopique, le “piroplasme”, qui vit et se reproduit dans les globules rouges de l’animal parasité. On appelle aussi la piroplasmose “babésiose” car les piroplasmes du chien présents en France appartiennent au groupe des Babesia. Au cours de leur vie, ces parasites provoquent l’éclatement des globules rouges de leur hôte, ce qui est à l’origine d’une anémie. La présence de Babesia est également à l’origine de réactions immunitaires complexes qui peuvent gravement perturber le fonctionnement de divers organes : reins, articulations, poumons, muscles, cœur, foie, yeux…

Transmission

Le parasite responsable de la piroplasmose est transmis par les tiques. Les tiques se nourrissent du sang de l’animal qu’elles parasitent. Lorsqu’elles prennent leur repas, elles peuvent, si elles sont porteuses de piroplasmes, injecter le parasite à leur hôte. Une tique peut être porteuse de piroplasmes si elle a été contaminée précédemment en se nourrissant sur un chien atteint de piroplasmose. Elle peut aussi avoir été contaminée dès sa naissance, les larves issues des œufs pondus par une tique contaminée étant elles-mêmes contaminées.

Dermacentor reticulatis est la tique responsable de la transmission de Babesia canis, le micro-organisme responsable de la piroplasmose du chien en Europe.

Il existe un autre mode de transmission de la piroplasmose : la transfusion. Si elle est moins fréquente chez les animaux que chez l’Homme, la transfusion doit être l’objet de la même vigilance. Ainsi, il faut toujours choisir un donneur en bonne santé.

La piroplasmose

Les milieux les plus favorables à la présence de tiques sont les herbes hautes, les landes, la lisière des bois. Cependant il n’est pas rare de trouver des tiques en ville dans des jardins publics ou des terrains vagues. D’autre part, il existe dans le sud-est de la France une espèce de tique (Rhipicephalus sanguineus) capable de transmettre des piroplasmes aux chiens, et pouvant se reproduire à l’intérieur des maisons et des chenils.

La piroplasmose chez le chien

Les signes de maladie varient suivant les individus et l’espèce de Babesia concernée.

  • La forme est la plus connue est la forme aiguë. Elle se traduit par une forte fièvre, un abattement, une perte d’appétit, une anémie et, assez souvent mais pas toujours, des urines foncées (de rougeâtre à couleur café).
  • Dans de nombreux cas, les signes sont beaucoup plus discrets : fièvre modérée et passagère, amaigrissement, petite baisse de forme, anémie légère. Cette forme est plus difficile à diagnostiquer.
  • Il existe également des formes atypiques et parfois très graves à l’origine de troubles locomoteurs, nerveux, respiratoires, oculaires…

La complication la plus fréquente de la piroplasmose chez le chien est l’apparition d’une insuffisance rénale, rapidement irréversible. C’est pourquoi il est important de dépister et de traiter les animaux atteints de cette maladie.

La piroplasmose chez le chat

Cette maladie existe chez le chat, mais elle demeure très mal connue. La piroplasmose du chat est rarissime en France. Néanmoins, il peut être justifié d’y penser et de rechercher le parasite devant un chat anémié et pour lequel toutes les autres causes possibles ont été écartées.

Diagnostic de la piroplasmose

Si la forme aiguë de la maladie est assez évocatrice, il faut savoir que d’autres affections peuvent être à l’origine de fièvre et d’urines foncées. Quant aux formes discrètes ou atypiques, il est difficile de faire le lien avec une éventuelle piroplasmose sans examen complémentaire. Le diagnostic définitif repose donc sur la mise en évidence du parasite dans le sang de l’animal malade. Les deux techniques les plus utilisées de nos jours sont la recherche des parasites sur frottis sanguin et la PCR.

Traitement et prévention

La piroplasmose du chien répond bien au traitement sous réserve que le diagnostic soit établi rapidement. Le traitement consiste en l’administration d’une ou plusieurs injections d’un produit qui détruit les piroplasmes. En fonction de l’état de l’animal, des soins complémentaires peuvent être nécessaires (perfusion, transfusion, anti-inflammatoires, antibiotiques…).

Cependant, il faut garder à l’esprit qu’un chien qui a déjà été traité pour une piroplasmose n’est pas protégé contre les réinfections. Il est donc indispensable, si on habite une zone à risque, ou si le mode de vie du chien l’expose à la maladie (chiens de chasse particulièrement) de mettre en place un plan de prévention, qui repose sur la lutte contre les tiques et la vaccination. Il existe par ailleurs un risque de rechute une dizaine de jours après le traitement. Dans ce cas, le traitement devra être renouvelé.

Lutte contre les tiques

La lutte contre les tiques a deux objectifs : éviter le contact entre les tiques et votre animal, et s’il se produit tout de même, empêcher la tique de transmettre les piroplasmes. En effet, la tique ne transmet les micro-organismes à l’origine de la piroplasmose qu’à la fin de son repas sanguin, c’est-à-dire plus de 48 heures après la fixation sur son hôte. On peut donc limiter les risques en retirant rapidement les tiques fixées sur le chien.

Nos conseils :
  • Ne promenez pas votre chien dans les environnements favorables aux tiques (herbes hautes, bois, lisières de forêts).
  • Inspectez votre animal au retour de la promenade ou de la chasse. Si vous trouvez des tiques, enlevez-les avec une pince spéciale. Ne jamais la retirer avec les doigts, ni mettre d’éther, ni la brûler avec une cigarette : toutes ces manipulations peuvent favoriser le passage des piroplasmes dans le sang de votre animal.
  • Traiter préventivement contre les tiques. Il existe de nombreux produits, sous forme de colliers, sprays, pipettes, comprimés… Attention, ils n’ont pas tous la même efficacité, et certains sont très toxiques pour les chats. Demandez à vote vétérinaire de vous prescrire le produit le plus adapté à votre compagnon. Et n’oubliez pas de renouveler régulièrement le traitement.
Crochet otom'atic pour retirer les tiques sur les animaux

Des pinces et des crochets spéciaux ont été créés afin de pouvoir retirer les tiques d’un animal sans risquer de favoriser la transmission de maladies (photo Otom, licence Creative Commons).

La vaccination

La vaccin contre la piroplasmose n’offre pas une protection complète, mais permet de réduire le risque de contamination et de diminuer la sévérité des symptômes en cas de maladie. Ce n’est pas un vaccin effectué systématiquement chez le chiot, mais au cas par cas. La vaccination de votre chien peut être justifiée si vous habitez dans une région où il y a beaucoup de cas de piroplasmose, si le mode de vie de votre animal l’y expose fréquemment, ou si vous comptez vous rendre avec votre compagnon dans une région à risque. N’hésitez pas à en parler avec votre vétérinaire.

Sources : esccap

photos : Otom, licence Creative Commons, pixabay